LA FABRIQUE ABRUPTE

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Parce qu’on n'en pouvait plus de bouillir, que la rue nous appelait et que les histoires se languissaient d’être racontées, nous avons pris nos carnets et nous sommes allés à la rencontre des habitant.e.s.

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Quelques questions pour qu’il.elle.s nous offrent leurs secrets, quelques phrases qui nous ouvraient leur monde et nous donnaient accès à leurs rêves. Quel bonheur de les rencontrer, d’être accepté dans leur bulle l’espace des quelques minutes.

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Nous avons ensuite tout mélangé, mis en scène et chorégraphié, nous préparant à les offrir à la rue, fort de tout ce que nous avaient offert ces inconnu.e.s.

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Puis, il a fallu y aller, battre le pavé pour le réchauffer, ouvrir nos cœurs pour capter les regards et laisser les mots s’exprimer par eux-mêmes.

Et ce fut tellement bon.

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Parce qu’il est absurde de ne plus pouvoir le faire comme il se doit, c’est à nous de trouver les moyens de continuer à tisser la toile qui nous relie, pas la toile virtuelle, mais celle des histoires, filant de bouche à oreille dans un flux infini, se dispersant dans les villes, les villages et les montagnes, vibrant au rythme des âmes.

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Nous n'étions que quatre dans la rue, Marion Dupommereulle, Jeanne Garrouste, Jules Poulain Plissonneau et Aurélie Rousselet, mais nous étions accompagnés des histoires d’André, Alexandre, Léa, Anna, José, Nathalie, Françoise, Catherine, Gilles, Elisabeth, Ambre, Capucine, Corentin, Marie-Noël, Oumar, Eliane, Max, Maé, Jeanne, Satines, Lilas, Karim, Romane, Atif, Kamila, Claude et Jérôme. Merci à eux.

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Performances d'espace public

Pour 3 à 7 comédien.ne.s/danseur.euse.s

Durée : 15 min, répétées trois à quatre fois dans la journées.

Deux jours de préparation comprenant : prise de témoignages dans les rues, écriture, mise en scène et répétitions.

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